L'ARCHE

Naama a une vision. Elle voit le Déluge s'abattre sur la Terre. Comment convaincre assez de bras de construire une Arche pour sauver l'espèce humaine ?

L'ARCHE est la fresque d'un déluge. Naama, riche propriétaire de la quasi-totalité de l'eau potable du monde, a une vision d'apocalypse. Elle donne à Tancarville la charge de partir à la recherche d’un équipage pour construire et peupler l’Arche qui sauvera l’humanité de la catastrophe à venir. Quand Noé, Michel et Étienne arrivent devant le tas de bois qui devra bientôt s'ériger en navire, une question se pose : quel prix seront-ils prêts à payer pour survivre à la tragédie promise ?

à partir de 13 ans
fresque d'un déluge

L’Arche est une pièce sur notre éco-anxiété partagée, expression d’une limite que nous avons franchi depuis longtemps.
Devenue aujourd’hui omniprésente dans les médias traditionnels, je me demande à quel point cette éco-anxiété est utilisée pour exercer une forme puissante de contrôle.

Que faire de notre éco-anxiété ? 
N’est-elle pas le signe d’une urgence à agir ? 
Faut-il écouter celles·ceux qui ont une vision claire de la catastrophe à venir ?
Doit-on les accuser d’instiller la terreur ou les encourager à la répandre plus encore jusqu’à ce qu’enfin quelque chose se passe ?

Je n’ai pas de réponse.
Mais j’ai un point de départ.
Rendre à la peur sa parole, c’est le début du dialogue.
Rien que pour découvrir, comme ce fut le cas pour moi, que cette peur est commune. 
Nous sommes une infinité de têtes tournées vers le ciel, inquiètes du Déluge à venir.
Commençons par en parler.